From the early Archaic through the end of the Classical periods for a
Greek city-state to be an independent, viable political entity it needed
to be economically self-sufficient and able to defend its citizens and
its territory from neighboring, opportunistic
poleis. The
defense of the city-state depended upon a trained citizen army and
well-built and maintained fortification walls around its urban core.
Over time as military tactics evolved and new military siege
technologies were developed the wall and gate systems became more
complex and substantial. At some point, however, in the 4
th century BC many
poleis
no longer had the military or financial resources to continue to
participate in this “arms race”, which was driven to a great extent by
the rise of Macedon as a regional and supra-regional power.
The
late Frederick E. Winter (University of Toronto) studied masterfully
these trends in fortification systems that were directly linked to the
political and economic developments over the centuries.
The study of Greek fortifications systems is a lively topic of research
these days by a new generation of archaeologists and architectural
historians from Europe and North America. In Canada one of the rising
practitioners of what may be termed “toichology” is Keven Ouellet, one
of the Institute’s Elisabeth Alföldi-Rosenbaum Fellows this academic
year. He is a doctoral candidate at the Centre d'études classiques,
Université de Montréal. On Wednesday, March 22
nd at 19:30 in the Library of the Institute Keven will give an Institute Lecture entitled,
“Les
défenses de la Grèce du Nord: architecture, géographie, histoire et
phénomènes régionaux aux périodes archaïque, classique et
hellénistique”. The lecture, in French, is based on the research for his doctoral dissertation.
As Keven relates, “du VIIIe au VIe siècle av. J.-C., les Grecs ont
colonisé la côte nord de la mer Égée, de la rive orientale du golfe
thermaïque jusqu’à l’embouchure de l’Évros. Situées souvent en
territoire hostile, dans une région aux richesses multiples qui
suscitaient les convoitises, ces cités naissantes se sont rapidement
dotées de systèmes défensifs pour assurer leur sécurité. Plus
précisément, l’objectif de cette communication est de résumer les visées
de ma thèse de doctorat qui se présentent ainsi : 1) étudier la
géographie de la région afin de mieux comprendre la distribution du
territoire ainsi que la manière dont il était défendu ; 2) situer les
ouvrages défensifs dans le contexte de l’histoire politico-militaire de
la région. Il s’agira donc ici d’analyser les effets des mouvements
politiques et militaires (présence perse, avancée macédonienne,
ingérence athénienne, expansion thasienne, conflits thraces, etc.) sur
le développement des systèmes de défense. 3) Il s’agira également de
répertorier, décrire, dater et illustrer topographiquement la totalité
des ouvrages défensifs du nord de la Grèce. 4) Finalement, nous
tenterons d’analyser les techniques de construction, les particularités
stylistiques et les formes des différentes structures défensives.
L’objectif visé ici est de mieux apprécier l’héritage culturel et les
influences régionales dans la mise en place et la construction des
systèmes de défense. Bien que cette thèse n’en soit qu’à ses
balbutiements, certaines théories concernant les systèmes de défense du
Nord de la Grèce peuvent déjà être mises de l’avant.”
A bientôt!
David Rupp
Director
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