Tuesday, September 28, 2021
Tuesday, September 21, 2021
Friday, September 17, 2021
Welcome, Katerina, Nekesh and Alice!
The 2021-2022 academic year has begun at the Institute, and we welcome the Institute’s 2021-22 Neda and Franz Leipen Fellow, Katerina Apokatanidis, and Wilfrid Laurier University interns Nekesh Nair and Alice Maksimowski.
Katerina Apokatanidis is a PhD candidate in Classical Archaeology at the University of Toronto, under the supervision of Prof. Sarah Murray. Her thesis, entitled “Greek Religion and Funerary Culture in the Archaic and Classical Periods: The Case-Study of the Worshippers of the Orphic Dionysos,” focuses on the tomb assemblages that yielded the Orphic Gold Tablets.
The Orphic Gold Tablets are thin, gold inscriptions that point to the existence of a Bacchic-Orphic religious group. The Bacchic-Orphic cult seems to have operated on the periphery of public religious practice. The texts record what each deceased initiate should do to be free of the cycle of reincarnation on earth and enter the Elysium Fields, previously reserved for descendants of the gods. This cult is visible to us only via these tablets as well as the Derveni papyrus. Such textual references enable us to detect this unusual religious practice and identify key aspects of the worship of a different Dionysos, one more intimately connected with death and the afterlife.
With the support of the Canadian Institute in Greece and the Neda and Franz Leipen Fellowship, Ms. Apokatanidis wishes first to assemble the funerary context of the Orphic Gold Tablets that have not been adequately situated in material cultural perspective to date. Second, she wishes to assess the objects of the tomb assemblages of each worshipper both as isolated cases and as they compare to others of the same and subsequent periods. To accomplish these objectives, a hands-on study of the archaeological material from these tombs will be carried out at museums in Greece and Italy. This project will fill several gaps in our knowledge of the Bacchic-Orphic cult by interpreting the tablets within a robustly archaeological framework, considering issues of production, material properties, and assemblage.
Nekesh Nair is a recent graduate of the Archaeology and Heritage Studies program at Wilfrid Laurier University, who is planning on continuing his education in Classical Archaeology at the graduate level.
Through the various courses and experiences undertaken while doing his undergraduate degree, particularly excavations and courses related to the Classical world, Nekesh developed a fascination with the history and the archaeology of Greece. Nekesh will be starting his graduate program in the fall of 2022 and will be hoping to develop more insight and gain new experiences in Classical Archaeology.
Being given the opportunity to work as an intern at the Canadian Institute in Greece, Nekesh hopes to learn more about the archaeology of Greece. Additionally, he hopes to gain more knowledge about further careers in archaeology that can be undertaken after his graduate program.
Alice Maksimowski is an undergraduate student in her fourth year at Wilfrid Laurier University. She is majoring in Archaeology and Heritage Studies and double-minoring in Ancient Studies and Medievalism Studies. She plans to continue her archaeological studies to a graduate level.
Through her studies and opportunities to participate in archaeological excavations in Romania and Jordan, Alice has formed an interest focusing on the Classical world and the medieval era in Europe and the Middle East. She is also interested in the study of osteology, and would like to continue her studies in that area.
By being given the opportunity to work at the Canadian Institute in Greece, Alice hopes to learn about Greek culture, language, and history, as well as the history of archaeological excavations in the region. This position will help her understand what other career paths there are in the archaeological community.
Jonathan Tomlinson
Assistant Director
Tuesday, September 14, 2021
Tuesday, September 7, 2021
Friday, September 3, 2021
Argilos 2021
Fig. 1 Le site d’Argilos à l’avant-plan, avec vue vers le delta du Strymon et le Mont Pangée.
La mission d’Argilos a repris ses activités de terrain cet été avec une courte campagne de fouille de 4 semaines au mois de juillet. Avec l’appui de l’Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques de Serres, du personnel du musée d’Amphipolis, de l’équipe d’archéologues et d’ouvriers, ainsi que de la participation d’une vingtaine d’étudiants, les recherches se sont concentrées principalement sur le bâtiment « Q ». Il s’agit d’un long complexe d’habitations constituées de 13 unités situé derrière la zone commerciale de la cité. L’objectif principal était de vérifier l’état de conservation des sols dans les unités dont l’affleurement des murs avait été dégagé en 2019. Des sondages ont été pratiqués dans trois de ces unités.
Fig. 2 Vue aérienne du site, juillet 2021.
La première, Q6, de forme tripartite, est constituée d’une pièce oblongue sur le devant donnant accès à deux pièces mitoyennes à l’arrière. Les recherches se sont limitées à la pièce avant, où la moitié Est a été fouillée jusqu’au sol de l’occupation récente, celle qui a pris fin avec le passage de Philippe II en 357. Ici, les fouilleurs ont dégagé un petit réduit situé immédiatement à l’Est de l’entrée de la pièce Nord-Est. Quelques monnaies et de petits vases à vernis noir ont été trouvés sur le sol. Le seuil et les jambages latéraux de la pièce Nord-Est, tous en marbre, sont de très grande qualité et nous croyons que cette pièce servait d’andron, une hypothèse que nous espérons pouvoir vérifier à l’été 2022.
Fig. 3 Complexe « Q », pièce Q6, vue vers le Nord.
Fig. 4 Une partie de l’équipe des fouilleurs de la pièce Q6 (Chloé Fernandez, Justine Lefebvre, Kostas Konstantinis et Marina Ragheb).
La seconde unité, Q9, ne semble être constituée que d’une seule grande pièce rectangulaire. Un sondage a été effectué devant l’entrée de la pièce. Ici aussi les restes d’une baignoire ont été dégagés, ainsi qu’une meule « olynthienne » fragmentaire, plusieurs tuiles, et quelques fragments d’amphores.
Fig. 5 Une meule « olynthienne » trouvée cette année.
Deux équipes de fouilleurs ont participé au dégagement de l’unité Q13 qui ferme le complexe Q à l’Est. Celle-ci est composée de deux pièces qui s’ouvrent vers l’Est, contrairement à toutes les autres unités du complexe dont l’accès se fait par la rue qui longe la façade au Sud. D’ailleurs, ces deux pièces ne sont pas des habitations. Elles sont petites, et la découverte de couvercles circulaires de grandes jarres de stockage semble indiquer que ces pièces servaient de magasins.
Fig 6. Vanessa Choinière, Jérémy Scraire et Lander Chery devant les grands couvercles de jarres.
Des sondages ont aussi été effectués entre l’extrémité Est du bâtiment « Q » et la grande rue R1, voie principale du site qui mène, à partir du port, vers les bâtiments sur le flanc Sud-Est de la colline et qui devait sans doute suivre la colline jusqu’à l’acropole.
Deux autres opérations ont été effectuées, une dans la pièce Q2, l’autre dans la pièce P2. Dans les deux cas, il s’agissait de poursuivre la fouille sur des unités qui avaient été partiellement fouillées en 2019.
Fig. 8 Elena Navarre dégage une cruche sur le sol de la pièce Q2.
La découverte la plus spectaculaire de la campagne 2021 demeure le dégagement de la totalité du bâtiment « P ». Ce complexe, qui se place dans le prolongement du bâtiment commercial « L » et dont les deux pièces les plus à l’Ouest avaient déjà été mises au jour en 2016, comprend 10 pièces. Tout porte à croire qu’il s’agit aussi d’un bâtiment à vocation commerciale, en tout cas c’est ce qui ressort de la fouille des pièces les plus à l’Ouest, P1 et P2.
Un grand merci à tous les membres de l’équipe 2021 !
Jacques Perreault
Professeur Titulaire, Université de Montréal; Co-directeur de la fouille