Friday, March 17, 2017

Defending the ancient cities of the north!

From the early Archaic through the end of the Classical periods for a Greek city-state to be an independent, viable political entity it needed to be economically self-sufficient and able to defend its citizens and its territory from neighboring, opportunistic poleis. The defense of the city-state depended upon a trained citizen army and well-built and maintained fortification walls around its urban core. Over time as military tactics evolved and new military siege technologies were developed the wall and gate systems became more complex and substantial. At some point, however, in the 4th century BC many poleis no longer had the military or financial resources to continue to participate in this “arms race”, which was driven to a great extent by the rise of Macedon as a regional and supra-regional power. The late Frederick E. Winter (University of Toronto) studied masterfully these trends in fortification systems that were directly linked to the political and economic developments over the centuries.

The study of Greek fortifications systems is a lively topic of research these days by a new generation of archaeologists and architectural historians from Europe and North America. In Canada one of the rising practitioners of what may be termed “toichology” is Keven Ouellet, one of the Institute’s Elisabeth Alföldi-Rosenbaum Fellows this academic year. He is a doctoral candidate at the Centre d'études classiques, Université de Montréal. On Wednesday, March 22nd at 19:30 in the Library of the Institute Keven will give an Institute Lecture entitled, “Les défenses de la Grèce du Nord: architecture, géographie, histoire et phénomènes régionaux aux périodes archaïque, classique et hellénistique”. The lecture, in French, is based on the research for his doctoral dissertation.

As Keven relates, “du VIIIe au VIe siècle av. J.-C., les Grecs ont colonisé la côte nord de la mer Égée, de la rive orientale du golfe thermaïque jusqu’à l’embouchure de l’Évros. Situées souvent en territoire hostile, dans une région aux richesses multiples qui suscitaient les convoitises, ces cités naissantes se sont rapidement dotées de systèmes défensifs pour assurer leur sécurité. Plus précisément, l’objectif de cette communication est de résumer les visées de ma thèse de doctorat qui se présentent ainsi : 1) étudier la géographie de la région afin de mieux comprendre la distribution du territoire ainsi que la manière dont il était défendu ; 2) situer les ouvrages défensifs dans le contexte de l’histoire politico-militaire de la région. Il s’agira donc ici d’analyser les effets des mouvements politiques et militaires (présence perse, avancée macédonienne, ingérence athénienne, expansion thasienne, conflits thraces, etc.) sur le développement des systèmes de défense. 3) Il s’agira également de répertorier, décrire, dater et illustrer topographiquement la totalité des ouvrages défensifs du nord de la Grèce. 4) Finalement, nous tenterons d’analyser les techniques de construction, les particularités stylistiques et les formes des différentes structures défensives. L’objectif visé ici est de mieux apprécier l’héritage culturel et les influences régionales dans la mise en place et la construction des systèmes de défense. Bien que cette thèse n’en soit qu’à ses balbutiements, certaines théories concernant les systèmes de défense du Nord de la Grèce peuvent déjà être mises de l’avant.”

A bientôt!
David Rupp
Director

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